Un chiffre, une interdiction, un virage urbain : depuis septembre 2023, les trottinettes électriques en libre-service ont disparu des rues de Paris. Pourtant, les particuliers peuvent toujours circuler, à condition de respecter une série de règles strictes. Porter un casque ? Toujours conseillé, jamais imposé. Mais s’aventurer sur les trottoirs, c’est s’exposer à une amende de 135 euros.
Les conducteurs doivent se plier à la limite de 25 km/h et privilégier les pistes cyclables dès qu’elles sont présentes. Les moins de 14 ans, eux, doivent désormais renoncer à la conduite de ces engins. La liste des obligations ne cesse d’évoluer, notamment sur le stationnement, qui fait désormais l’objet de contrôles méthodiques.
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Ce qui change pour les trottinettes électriques à Paris en 2025
La capitale poursuit sa mue et la réglementation autour des trottinettes électriques se durcit. En 2025, la mairie franchit un nouveau cap : contrôle renforcé, sanctions immédiates, pédagogie active. Les engins de déplacement personnel privés restent tolérés, mais dans un cadre plus resserré.
La vitesse autorisée demeure fixée à 25 km/h sur les chaussées et pistes cyclables, mais certaines zones apaisées obligent à lever le pied à 10 km/h, en particulier près des écoles ou dans les secteurs piétonniers. Le code de la route ne laisse plus aucune place à l’approximation : priorité absolue aux piétons, interdiction formelle de rouler sur les trottoirs, contrôles fréquents et verbalisations à la clé.
Le stationnement, lui aussi, entre dans une nouvelle phase : seuls les emplacements désignés par la ville peuvent accueillir les trottinettes. Tout dépôt sauvage entraîne l’enlèvement immédiat et une amende. Les opérateurs de service de trottinette ayant quitté Paris, l’usage du vélo ou la marche gagne du terrain.
Autre évolution majeure : l’assurance trottinette électrique devient incontournable. La responsabilité civile dédiée est désormais exigée à chaque contrôle. Les démarches administratives se simplifient, mais le couperet tombe plus vite pour les récalcitrants. La loi trottinette électrique 2025 impose un cap : clarifier les règles, encourager la responsabilité, assurer une coexistence apaisée dans l’espace public.
Quelles obligations et interdictions pour les usagers ?
À Paris, la réglementation trottinette électrique encadre chaque trajet. Les usagers doivent dorénavant répondre à des exigences strictes, sous peine de sanction immédiate. Première règle : la responsabilité civile n’est plus une option, mais une obligation. Les attestations d’assurance trottinette électrique sont demandées lors des contrôles routiers, qui se multiplient.
Le casque reste recommandé pour tous, mais il devient impératif pour les mineurs. La sécurité de chacun passe aussi par l’équipement : éclairage efficace et gilet rétro-réfléchissant sont imposés dès la tombée de la nuit ou en cas de mauvaise visibilité.
Pour y voir plus clair, voici les principales règles à retenir :
- La vitesse ne peut excéder 25 km/h sur la voie publique, et tombe à 10 km/h dans les zones apaisées.
- Interdiction stricte de circuler sur les trottoirs, sauf indication très explicite.
- Modifier ou débrider une trottinette ? Défense absolue : l’amende grimpe à 1 500 €.
La sécurité trottinette n’est plus affaire de bon vouloir : chaque infraction est sanctionnée. Monter à deux sur une machine, téléphoner en roulant, griller un feu : autant de comportements qui mènent droit à une amende trottinette électrique dépassant parfois 135 €.
Jour après jour, les utilisateurs apprennent à composer avec ces nouvelles exigences. Pour continuer à profiter de ce mode de déplacement, la vigilance s’impose, tout comme l’anticipation dans une ville toujours plus régulée.
Zones de circulation et stationnement : ce qu’il faut savoir
Le cadre de la circulation des trottinettes électriques à Paris s’est nettement précisé. Désormais, ces engins de déplacement personnel doivent se cantonner aux pistes cyclables ou, à défaut, à la chaussée où la vitesse ne dépasse pas 50 km/h. Sur les grands axes, la cohabitation avec les automobilistes n’est plus tolérée : seules les voies adaptées garantissent la sécurité de tous et le respect du code de la route.
Traverser une zone piétonne ? Possible, mais uniquement à allure lente et en cédant toujours le passage. Quant aux trottoirs, la règle ne supporte aucune ambiguïté : la trottinette y est interdite et tout contrevenant écope d’une amende immédiate de 135 €.
Pour éviter toute mauvaise surprise, la ville a défini précisément où stationner. Les emplacements autorisés : zones balisées, racks spécialisés, parfois espaces vélos avec signalétique adaptée. Stationner sa trottinette n’importe où, devant une entrée d’immeuble ou dans une zone piétonne, expose à une amende de 49 €. Ce dispositif, en place depuis 2024, s’applique sans exception dans tous les arrondissements.
Voici un rappel clair des espaces à privilégier ou à fuir :
- Pistes cyclables : seul endroit recommandé pour circuler.
- Trottoirs et espaces piétons : totalement interdits pour circuler et stationner.
- Stationnement : seulement sur les zones prévues.
En orchestrant cette nouvelle organisation, la municipalité cherche le bon équilibre entre mobilité urbaine et respect de l’espace partagé. Les habitudes changent, mais la ville avance.
Guide pratique pour circuler en toute légalité à Paris et ailleurs
Se déplacer à Paris en trottinette électrique impose désormais de bien maîtriser le cadre réglementaire. Le décret sur les engins de déplacement personnel motorisés (EDPM) fixe la limite : à Paris, impossible de dépasser 25 km/h. Toute tentative de débridage expose à de lourdes sanctions, jusqu’à la saisie de l’engin.
Le casque reste facultatif pour les adultes, mais vivement recommandé, surtout dans la foule. Pour les mineurs, il devient incontournable. À la nuit tombée ou par météo peu clémente, gilets haute visibilité et éclairages performants sont de rigueur. En cas d’oubli ou d’infraction au code de la route, les amendes s’échelonnent de 35 à 1 500 €, selon la gravité.
Pour adopter les bons gestes, gardez ces points en tête :
- La priorité aux piétons doit systématiquement être respectée.
- Les trottinettes électriques n’accueillent qu’une seule personne : pas de passagers.
- L’assurance responsabilité civile est obligatoire et protège aussi bien l’utilisateur que les tiers.
D’autres grandes villes françaises, comme Lyon ou Bordeaux, appliquent des règles similaires. Certaines zones urbaines, saturées, testent même des restrictions temporaires. Avant de démarrer, prenez le temps de consulter les arrêtés en vigueur. Le respect de la réglementation trottinette électrique conditionne la pérennité de ce mode de déplacement, à Paris comme ailleurs.
La trottinette électrique s’impose, mais ne s’improvise plus : à chacun de trouver son équilibre, entre liberté de mouvement et rigueur des règles, dans une ville qui change à la vitesse de ses roues.