Les bons réflexes pour faire du camping en solo
Le camping est une aventure qui se partage. En amoureux, en famille, entre amis ou avec des collègues, cette façon économique de voyager séduit cependant aussi quelques aventuriers solitaires. L’envie de se dépasser, de s’isoler, de se retrouver soi-même ou de s’ouvrir aux rencontres anime ces campeurs qui vagabondent, sac sur le dos, et doivent compter sur leurs propres ressources. Vous êtes séduit par l’idée de partir camper seul ? Une bonne préparation est indispensable, que vous logiez à la dure dans la forêt ou dans un camping équipé.
Plan de l'article
Se familiariser avec le matériel
Imaginez que vous arrivez sur votre lieu de camping après une journée de randonnée éreintante et riche en émotions. Vous voici avec votre tente, vos sardines et votre maillet, prêt à en découdre rapidement pour pouvoir aller vous coucher. Si vous avez pris le temps de monter et démonter plusieurs fois votre tente avant de partir, vous n’aurez aucun souci pour réitérer l’opération, même fatigué et seulement éclairé de votre lampe torche.
A lire aussi : Comment choisir un logement de vacances à proximité du lac de Serre-Ponçon ?
Idem pour le réchaud, le couteau-suisse, les chaussures de rando ou le camel bag : organisez au moins une sortie longue avec votre matériel avant de partir camper avec. Cela vous permettra entre autres de savoir combien de temps vous pouvez tenir avec telle quantité d’eau, d’apprendre à allumer votre réchaud lorsqu’il y a du vent et de former les chaussures à vos pieds si elles sont neuves.
Prévoir les points de chute pour dormir
Il y a plusieurs façons de pratiquer le camping. Vous pouvez bivouaquer dans des lieux différents chaque soir, à condition de repérer à l’avance les zones autorisées au camping. Vous pouvez aussi prendre une location à la semaine dans un camping à Fréjus, y monter votre tente et organiser des sorties à la journée dans les environs.
A lire également : Vacances en camping à Saint-Malo : pourquoi ?
Quelle que soit la solution retenue, faites en sorte de toujours savoir où vous dormirez le lendemain. Confiez votre itinéraire à l’un de vos proches et envoyez-lui un message à chaque fois que vous avez rejoint l’endroit convenu.
La sécurité avant tout
Si votre téléphone n’a plus de batterie, vous serez fort content d’avoir sur vous un plan papier et une lampe de poche. Pensez aussi aux bandes réfléchissantes pour marcher en toute sécurité le long des routes, à la trousse de secours, et à une boîte d’allumette pour suppléer au briquet.
Lors de vos sorties, prévoyez un sac avec suffisamment d’eau (ou anticipez de passer par des cimetières où vous pouvez recharger gratuitement vos gourdes en eau potable -astuce de cycliste). Emportez aussi une collation et une couverture de survie. Légère, elle vous isolera du froid ou de la chaleur au besoin et peut même faire office de parapluie improvisé.
Comment se sentir sereine quand on est une femme qui campe seule ?
Voyager seule lorsque l’on est une femme ne présente pas de problème particulier en France. Il vous suffit de respecter les mêmes règles de précaution que les campeurs solitaires, de bien vous équiper et de vous organiser à l’avance. En tant que femme, il est parfois même plus facile de nouer des liens avec les personnes rencontrées sur la route. Si vous dormez dans un camping, vous aurez l’occasion d’échanger avec vos voisins de tente, qui seront peut-être eux-mêmes des voyageurs solitaires.
Vous comptez camper ailleurs qu’en France ? Inscrivez-vous sur le portail Ariane du Gouvernement, afin de recevoir d’éventuelles informations de sécurité lors de votre séjour à l’étranger. Vérifiez les coutumes du pays, et notamment le statut des femmes qui voyagent seules. Lisez des blogs de campeuses qui se sont rendues dans ces régions, suivez les conseils donnés et veillez à respecter les traditions locales (par exemple, porter un foulard sur ses cheveux ou éviter d’arborer des bijoux voyants).
Source image : pexels.com